Examen

Infiltrations sous contrôle de l’imagerie

Les infiltrations sous contrôle de l’imagerie peuvent être réalisées sous contrôle radiologique ou échographique en fonction de la zone à atteindre. C’est le médecin radiologue qui jugera de la meilleure technique en fonction de la zone à infiltrer.

Les infiltrations ciblant une articulation sont généralement réalisées sous contrôle radiologique alors que les infiltrations péri-articulaires (bursite, tendinite, péritrochantérite, …) le sont sous contrôle échographique.

L’imagerie permet alors de repérer et de suivre en temps réel le trajet de l’aiguille vers la zone à traiter.

Types

  • Infiltrations articulaires de cortisone et/ou d’acide hyaluronique
  • Infiltrations péri-articulaires (épaules, poignets, coudes, chevilles, genoux, hanches, …)

Prérequis

  • Disposer d’une demande d’examen précise rédigée par le médecin prescripteur indiquant clairement le type d’infiltration et la zone à traiter
  • Si le bilan diagnostic n’a pas été réalisé au CIMG, veuillez apporter les imageries antérieures récentes relatives à la pathologie
  • A la prise de rendez-vous, le radiologue prescrira sur votre carte d’identité les produits à retirer en pharmacie pour le jour de l’examen.

Précaution

  • Il est recommandé aux femmes de signaler toute éventuelle grossesse avant de passer l’examen
  • Dans certains cas, l’usage d’un produit de contraste est requis, merci de signaler une éventuelle allergie à l’iode
  • En cas d’infiltration de dérivés cortisonés, la glycémie en cas de diabète peut se majorer. Il est dès lors important de prévenir le médecin avant de réaliser l’infiltration et de contrôler la glycémie les jours suivants l’infiltration et d’adapter au besoin les doses d’insuline.

Déroulement de l’examen

  • Un repérage de la zone à infiltrer est réalisé en radiographie ou en échographie
  • Le patient est alors préparé avec une désinfection locale, parfois associée à une anesthésie locale.
  • En cas de nécessité, un produit de contraste sera injecté pour confirmer le bon positionnement
  • Au moyen d’une aiguille fine, stérile et à usage unique, le radiologue injecte le médicament en réalisant plusieurs images pour juger au mieux du positionnement de l’aiguille.
  • L’acte est très rapide, de l’ordre de 1 à 2 minutes, mais il faudra compter une vingtaine de minutes en salle d’examen pour le repérage et la préparation.

Les suites de l’infiltration

  • Parfois, il existe une légère augmentation des douleurs le jour et le lendemain d’une infiltration. La prise d’antalgiques habituels est possible durant cette période.
  • En cas d’injection de corticoïde retard, le médicament ne commence à faire effet qu’au bout de 2 à 3 jours mais permet ensuite une efficacité sur plusieurs semaines à plusieurs mois.

Complications

  • Un malaise vagal (sueurs, malaise) peut survenir lors de l’infiltration mais il est toujours bénin. La simple sur-élévation des jambes permet de régler ce problème.
  • Après une infiltration, il est recommandé de mettre au repos la région concernée pendant au moins 48h et de surveiller la glycémie en cas de diabète et adapter au besoin l’insuline.
  • Les complications hypertensives, infectieuses, allergiques ou hémorragiques sont exceptionnelles.